LA VOIX DE LA RESISTANCE AFRICAINE, LA FREQUENCE DU PANAFRICANISME
Invités : Kakry et Askène Cissé
Emission: Agora Africa
Jour d’émission : Dimanche 17 novembre 2013, 19h 00 Gmt
Animateur : Jean-Chrésus
Condition : Enregistrement le samedi à 18h gmt
Thème: Les marches et les tournées, choix de stratégies efficaces pourvenir à bout d'un pouvoir tyrannique tel que celui d'Abidjan?
INTERVENTIONS DE ASKENE
Ligne1: Les tournées d'Affi N’Guessan
1- Après la cérémonie de passation de charge entre Affi et Miaka, les faits d’actualité que nous retenons sont, les tournées qu’il a entamées dansdifférentes régions de la Côte d'Ivoire, n'est-ce pas la campagne présidentielle de 2015 qu'Affi est en train de préparer?
A.C / Bonsoir Chrésus ! Permettez-moi avant tout propos deremercier la VRA pour l’opportunité qu’elle me donne de m’exprimer pour la première fois devant des milliers d’auditeurs. Je voudrais également saluer l’initiative de création de votre radio, qui comme vous l’avez compris, constitue une véritable plate-forme d’expression, qui permet à chacun dans le monde de se faire sa propre opinion sur la crise ivoirienne, mais surtout de comprendre l’élan progressiste qu’abordent de plus en plus certains Etats africains.
Pour revenir à votre question, je crois qu’une campagne présidentielle se prépare dès lendemain d’une victoire ou d’un échec électoral. Je suis donc surpris que vous pensiez que c’est maintenant que Affi prépare les présidentielles de 2015.
Non. Je voudrais rappeler que lorsque le candidat Laurent GBAGBO a remporté les élections présidentielles d’octobre 2000, c’est Pascal Affi N’Guessan qui a été son 1er premier ministre. Et c’est encore lui qui a conduit, en tant que chef du gouvernement, toutes les politiques, sociale, économique et sécuritaire promises par le Président Laurent GBAGBO et contenues dans le programme de gouvernement du Front Populaire Ivoirien. C’est donc encore le même Affi qui aujourd’hui en première ligne, est en train de tenter de recolmater les brèches pour rétablir le magnifique travail qui avait été abattu par lui et son équipe après les élections de 2000, et que 13années de crise initiées et entretenues par un certain Dramane Ouattara, ont saboté.
La logique de préparation de n’importe quelle élection est inscrite dans les mœurs du FPI, parce que ce parti a fait le choix d’épouser la dynamique d’accession au pouvoir par l’alternance démocratique et non par les coups de force.
Le président Affi est plutôt entrain de redynamiser les structures du parti et de remobiliser ces millions demilitants, qui avaient été bâillonnés, interdits d’activités, lorsque Ouattara a été installé au pouvoir. Nous devons le féliciter et l’encourager.
Pour ce qui concerne les élections de 2015 donc, elles vont peut-être se tenir, mais pas sans avoir préalablement réglé un certain nombre d’impératifs.
2- L'on sait tous les origines de la Crise ivoirienne, pourquoi après sa passation de charge avec Miaka, l'urgence n'était telle pas ailleurs que dans les tournées?
A.C/ Vous savez, malheureusement on ne fait pas souvent attention à certains détails, et c’est ce manque d’attention qui crée souvent des problèmes inutiles. Qui est mieux placé que la Direction du FPI pour définir ses priorités ? Il y a des questions qui résultent de choix stratégiques. Lorsque des militants donnent leur aval à un individu, ou à une équipe, cette dernière est responsable de ses actes, et c’est au finish qu’elle pourra être évaluée. Mais depuis un moment, qu’est-ce-qui nous est donné de voir : tout le monde est conseiller, tout le monde est leader, tout le monde est ceci, tout le monde est cela… et j’ai même envie de paraphraser ces artistes Zouglou qui disaient à juste titre que « même celui qui ne se brosse pas parle politique ». Qu’on arrête un peu ! Une politique ne s’évalue pas au jour le jour mais dans le respect d’un calendrier bien défini. Et d’ailleurs, tout le monde ne peut pas être dans le secret des dieux, c’est comme ça et il faut qu’on accepte çacomme ça.
3- Jusqu'à présent, il y a des prisonniers politique qui sont détenu par le pourvoir Dramane, selon vous quelles mesures devraient prendre le FPI pour réussir à obtenir la libération de ces prisonniers face à un pouvoir aussi tyrannique à Abidjan?
A.C/ Vous dites bien un pouvoir tyrannique ! Quand on a en face de soi un despote, utiliser les mêmes armes que luin’aura pour seul avantage que de réussir l’équilibre des forces. Mais cela ne garantit pas la victoire. Pour gagner, il faut utiliser les moyens que le tyran redoute le plus, c’est-à-dire le conduire sur le terrain de la démocratie. Abraham Lincoln a dit à propos que la démocratie c’est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
A juste titre, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen en son article 35 a dit : «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».1793
Je crois que c’est face à cette réalité que le FPI est en train d’opposer le régime d’Abidjan, qui a toujours refuséd’entendre la voix de l’opposition.
4- Après sa libération, Affi avait lors d'une de ses tournées dans le Goh, en début de mois d'octobre dit ceci et je cite:
«S’il (le pouvoir de Dramane) ne libère pas les autres prisonniers, il faut qu’ilcomprenne que, dans quelques mois, nous allons commencer à faire du tapage. Parce que nous ne pouvons pas tolérer que Blé Goudé reste en prison jusqu’à la fin de cette année. Nous allons descendre dans les rues pour pouvoir les libérer. Apprêtez-vous à cela".
Pensez-vous que face à un pouvoir Tyrannique comme celui de Dramane les marches soient des choix stratégiques et efficaces pour venir à bout d'un pouvoir tel que celui d'Abidjan?
A.C/ J’avais cru entendre que le FPI n’exigeait pas la libération de Blé Goudé… Bon, bref ! Vous savez, les marches pacifiques, au même titre que les meetings, les déclarations, conférences de presse, manifestations populaires et autres sont des moyens que le terrain démocratique offre à un peuple pour annoncer, dénoncer et renoncer. Les enfants de Laurent GBAGBO n’ont pas été allaités à la même sève nourricière que ceux de Ouattara. Eux, tout ce qu’ils connaissent, c’est la violence, avec son corollaire de tortures,d’emprisonnement, de massacres, de tueries et de coup de force. Je ne suis pas en train de les accuser à tort, puisque eux-mêmes l’ont reconnu par les voix du rebelleKoné Zakaria et de son chef Soro Guillaume, aujourd’hui dauphin constitutionnel de Ouattara.
D’ailleurs, Soro Guillaume pour avoir côtoyé à un moment donné le Président Laurent GBAGBO et certains de ses enfants a reconnu qu’aucun d’eux n’avait ni les moyens, ni la mentalité à faire un coup d’Etat. Il se réservait, lui et ses hommes, ce talent là… malheureusement avec fierté. Et cela, au grand dam de la jeunesse ivoirienne.
Donc, je crois que la démocratie est une arme puissanteen nos mains qui nous permettra d’arriver au bout de notre cause, pas seulement de Ouattara. Parce les ambitions de Laurent GBAGBO pour la Côte d’Ivoiresont pérennes et vont même au-delà de la Côte d’Ivoire.
Ligne2 : les marches de la diaspora
1- Depuis la déportation du Président Gbagbo à la Haye, c'est une diaspora mobilisée pour les marches et des mobilisations sans pareille à la Haye, à Paris, dans l'hexagone. Résultat: le président Gbagbo est toujours à la Haye. Le pouvoir de Dramane toujours soutenu par les chancelleries occidentales. Ne serait-il pas utile de penser à d'autres stratégies?
A.C/ Oui, une lutte qui n’est pas dynamique s’auto-fragilise.Le problème ne se situe pas au niveau du changement de stratégie, je ne vois pas qui serait contre. Il faut justeque les uns et les autres comprennent qu’ils ne peuvent pas être au fait de toutes les stratégies. Sinon, la stratégie en elle-même ne serait pas efficace. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous assistons à des sorties de route regrettables de la part de certains camarades.Chacun se croit le plus intelligent, tout le monde est leader… Et lorsque quelqu’un ne comprend pas, ou n’est pas associé directement à quelque chose, automatiquement cette chose devient mauvaise et les gens se donnent la latitude de tirer à boulets rouges là où ils ne devraient pas. Je crois que nous avons plus besoin de discipline.
Maintenant, pour insister sur la stratégie, je voudrais dire qu’il peut avoir plusieurs sortes de stratégies. Vous savez, l’histoire se répète et elle est têtue. Pour preuve, permettez-moi de revenir sur la révolution française :
Pourquoi la révolution a-t-elle éclatée ?
En 1739, la Franche était une monarchie absolue et c’est le roi Louis XVI qui détenait le pouvoir total. Les classes sorties étaient reparties de manière inégale et les plus riches, minoritaires, dominaient abusivement sur les plus pauvres, qui eux, étaient les plus nombreux. A cette époque, le roi n’arrivait plus à équilibrer le budget du royaume, il dépensait plus qu’il n’en percevait. La situation était devenue tellement intenable qu’il avait été obligé de convoquer les Etats Généraux. Je sais que ce terme vous rappelle quelque chose qui constitueaujourd’hui une bête noire pour le régime d’Abidjan…
Lorsque les Etats Généraux ont été ouverts, très vite la situation a échappé au roi. La pression était devenue tellement grande que le roi a été obligé de céder une partie de son pouvoir. La monarchie absolue est devenue une monarchie limitée. A un moment donné, Louis VVI, qui s’est senti humilié, a décidé de recourir à son armée. Il a rassemblé des soldats pour réprimer le peuple. Mais ce peuple-là ne s’est pas laissé faire, il s’est révolté. Les révolutionnaires se sont attaqués au palais des Tuileries et le roi a été obligé d’abdiquer, ça été sa chute. Il a été jugé et condamné à mort. C’est le 21 janvier 1793 qu’il a été exécuté. C’est encore à la suite de tout cela que l’article 35 de la Constitution française relative aux droits de l'homme et du citoyen a été adopté.
Il faut donc faire très attention à la détermination du peuple et à sa nature imprévisible. Le peuple n’agit pas toujours par stratégie, lorsqu’il est constamment rudoyé,comme le traitement qui est infligé en ce moment mêmeau peuple de Côte d’Ivoire par le régime ouattara.
2- On a l'impression que dans les actions menées par la diaspora et celle menées par le FPI, il y a véritablement un écart. J'en veux pour preuve les propos de Zap Krasso sur la VRA le dimanche 10 novembre qui demandait au FPI de collaborer avec la diaspora dans le but de mettre en synergie les actions de lalutte. Quel commentaire faites-vous de cet état de fait?
A.C/ Je voudrais profiter de cette lucarne pour saluer M. Krasso, représentant du COJEP-France. Je suis depuis un moment ses actions en faveur de la promotion du COJEP et de la libération du camarade Blé Goudé. Je voudrais l’en féliciter. Maintenant, je suis bien d’accord qu’on parle de synergie d’actions, de mutualisation des forces. Mais comment cela se fait concrètement ? Ou encore, qui intègre quoi ?
Son propos pour moi est la preuve de sa verve, de sa fougue, de sa volonté de s’impliquer de manière plus accrue dans le combat du FPI. Il faut l’encourager et lui demander de prendre langue avec la représentation du FPI pour la Diaspora, canal indiqué pour exprimer ses opinions. Le parti doit ouvrir les bras à toutes les personnes de bonne volonté qui cherchent à le soutenir.
Je suis encore plus heureux, car je constate que tout le monde est maintenant unanime sur le fait que c’est le FPI qui constitue le fer de lance de la lutte, meneur de la vision globale sur laquelle tous les autres, partis, mouvements et associations, doivent s’aligner. Le contraire ferait désordre.
3- Depuis sa libération Affi N'guessan n'a encore pas entamé de visiteeuropéenne, ni de visite à la Haye pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo.
A.C/ Avant les tournées, ne pensez-vous pas qu'Affi devait d'abord effectuer ces deux visites?
A moins d’une information contradictoire, le président Affi N’Guessan bénéficie d’une libération provisoire… et à ce titre, il doit être soumis à certaines restrictions…
Par ailleurs, je ne partage pas l’avis de ceux qui croient que notre libération viendra de l’extérieur. C’est faire preuve de négrillonnage, que de penser que l’occident doit nous avaliser avant de mener une politique bénéfique pour son peuple. Même si Affi N’Guessan avait l’occasion de sortir du pays, ne pas le faire et mettre en priorité les tournées de mobilisation des militants et de redynamisation des structures du parti estun signal fort d’auto-détermination. C’est lorsque nous sommes forts à l’intérieur que l’extérieur nous respecte, sinon, continue l’avilissement.
Pour ce qui concerne la visite au Président Laurent GBAGBO, Affi et lui n’ont pas besoin de se rencontrer physiquement pour savoir ce que chacun a à faire. Le combat, l’idéologie que ces deux personnes-là ont en commun et qu’ils prônent transcende le physique. C’est un esprit, et ils sont en parfaite harmonie là-dessus… de toutes les façons, si leurs rencontres étaient d’une nécessité absolue, je crois que des canaux qui pourraient favoriser les échanges entre eux ne sont pas inexistants. En plus, nous ne sommes pas obligés de les connaitre.
Ligne3: Quelle stratégie pour un retour en conquérant des exilés politiques
1- Le pouvoir d'Abidjan taxe les exilés politiques de vouloir renverser son pouvoir. Qu'en dites-vous?
A.C/ Rires. Le pouvoir d’Abidjan voit le diable partout et c’est facile de le comprendre, lui dont l’accession au pouvoir d’Etat a été émaillé de complots, de coups d’Etat. Ilpense que tout le monde dort, se nourrit, respire comme lui. Non ! Les exilés politiques ivoiriens dorment sans faire de cauchemar. Non, les exilés politiques ivoiriensse nourrissent de mânes et de tout enseignement qui vient de Dieu. Non, les exilés politiques ivoiriensrespirent l’air agréable d’un avenir meilleur, de la finheureuse d’un dénuement.
Ce n’est pas le cas pour le pouvoir d’Abidjan, qui malgré le fait de dormir entre deux avions et le soutien international dont il bénéficie, ne voit que les images de ses nombreuses victimes et n’entend que les cris de sang innocent. Oui le pouvoir d’Abidjan qui ne se nourrit que de chair et de sang humain ne peut pas voir autre chose que les signes de sa décadence prochaine.
Cher Chrésus, laissez-moi vous dire que le pouvoir d’Abidjan porte en lui-même les germes de sa propre mort. Et cela ne viendra pas de l’extérieur. Tous les signaux qui militent en faveur de cet état de fait sont allumés, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas les voir.
2- Après le 11 avril 2011, la majorité des exilés ivoiriens se trouvent au Ghana, quelles actions concrètes sont menées pour un retour sur le sol de vos ancêtres?
A.C/ Au Ghana, les exilés se sont organisés. Il existe 3 structures qui se partagent les charges de la gestion politique et sociale des exilés. Il s’agit notamment de la Coordination du FPI en exil, dirigée par le Dr Assoa Adou, la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (CO.P.I.E), pilotée des mains de maître, j’ai nommé l’intrépide camarade Damana Pickass, et l’Association des Réfugiés Ivoiriens de la Diaspora (ARID), dont l’intérim est assurée par la maman Agnès Dogbo. Je voudrais profiter pour les saluer. Ce sont nos ainés, nosdevanciers, et je vous assure que s’ils n’étaient pas là, Dieu les aurait créé… ne serait-ce que pour la circonstance.
Maintenant, les actions concrètes que nous menons pour un retour au pays sont diverses et multiformes. Je voudrais simplement donner les grands axes, et ne pas rentrer à dessein dans les détails. Evidemment, nous menons des actions sociales, politiques et de lobbying.Comme je l’ai dit tantôt, permettez que je ne rentre pas dans le détail de ses actions… vous comprenez que nous n’avons pas encore traversé la vallée…et d’ailleurs des voix plus autorisées que la mienne existent. Rires.
3- Est ce que qu'on peut aujourd'hui imaginer le retour des exilés, sans la libération du Président Laurent Gbagbo?
A.C/ Pourquoi pas ? Je ne crois pas que le souhait du Président Laurent GBAGBO soit que les souffrances des exilés perdurent. Et figurez-vous, parmi les exilés, il y en a qui ne sont pas forcément pro GBAGBO mais qui sont sortis du pays parce que totalement opposés aux méthodes fascistes et exclusionistes du régime ouattara.Notre loi fondamentale est contre le fait que des Ivoiriens soient en exil, Laurent GBAGBO par humanisme et par application de cette loi a fait rentrer Bédié et Ouattara d’exil. D’ailleurs, tous les Ivoiriens, exilés ou non où qu’ils se trouvent, veulent se retrouver à Abidjan, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny pour accueillir le Président Laurent GBAGBO. Alors ou est le problème …
4- Revenons sur l'actualité du Pays avec cette Vague d'arrestation à Agboville suite aux attaques des éléments armés inconnus.
Ils sont nombreux ces jeunes qui sont arrêtés depuis déjà plusieurs jours et conduit à la Maca par le pouvoir tyrannique d'Abidjan.
Votre réaction!!
A,C/ C’est tout simplement déplorable… Vous voyez jusqu’à où la phobie de certaines personnes peuvent conduireles souffrances du peuple. Le seul crime que ces personnes arrêtées ai commis, c’est d’avoir voté Laurent GBAGBO ou de n’avoir pas confessé Dramane Ouattara. Des innocentes personnes sont emprisonnées, torturées, tuées, pendant que les criminels, les coupables roulent dans les voitures de luxe et habitent illégalement des maisons d’honnêtes citoyens ou occupent leurs terres. On ne fait pas un coup d’Etat les mains nues.
Je parlais tout à l’heure du caractère têtu de l’histoire.Rappelons-nous de la révolte des Abbeys contre les pratiques du gouverneur Angoulvant. Excédés par les injustices du colon dont ils faisaient constamment l’objet,ils sont sortis massivement, malgré la puissance de frappe de l’ennemi et ont réussi à décapiter un commandant français du nom de Rubino. Je crois que c’était au début des années 1900, 1910. Il faut donc faire très attention …
C’est l’occasion encore d’interpeller les structures des droits de l’homme et organisations internationales sur les dérives et exactions en cours en Côte d’Ivoire. C’est surtout sur ce terrain-là que nous les attendons et non constituer les bras séculiers de nos bourreaux.
Un bref Mot de Fin de Chacun !!
A.C/ Un très grand merci à la VRA pour son soutien à la Lutte. Le pouvoir de Ouattara a le choix désormais s'il ne veut pas subir la sanction du peuple ivoirien en acceptant de saisir la main tendue du FPI qui propose les Etats Généraux de la République, seule alternative crédible pour une réconciliation nationale véritable.D’ailleurs, c’est son pouvoir qui a la responsabilité de la sécurité, de la réconciliation et de la cohésion nationale.
La communauté internationale est aussi interpellée parce que c'est elle qui a imposé Dramane au peuple ivoirien sous le coup des bombes assassines. Elle doit rétablir cette injustice faite au Président Laurent Gbagbo et à tout le peuple ivoirien, à défaut de le laisser s'autodéterminer.
Vous savez, le 11 Avril 2011 est une date qui a marqué négativement notre histoire commune, et pour cause, cela a été la fin de l'ère démocratique instituée par le Président Laurent Gbagbo. Par ailleurs, c'est aussi la date qui marque la fin d'une résistance et le début d’une autre ère, qui est celle de la révolution Ivoirienne dans toute sa diversité.
J’appelle de ce fait à l’union, à la discipline et au travail, tous les leaders de mouvements patriotiques, politiques et associations diverses, autour de la hiérarchie de la résistance.
Enfin, je voudrais exhorter chacun de nous à admettre la dimension spirituelle de la crise que notre pays est en train de traverser, et à affuter ses armes en conséquence. Nous ne réussirons rien par nos propres forces, encore moins par notre intelligence. Nous avons tous vu la force de frappe qui a été déployée contrenotre pays, ces plus grandes puissances du monde, qui étaient même prêtes à tuer tous les Ivoiriens en leur infligeant un embargo sur les médicaments en 2010.C’est donc l’occasion pour moi de saluer toutes lespersonnes qui intercèdent en faveur de la Côte d’Ivoire, qui se tiennent nuit et jour à la brèche pour implorer lesecours du Seigneur. La Bible nous dit, que nous ne lutterons pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés et les puissances de domination, qui sont des esprits… Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens !!!
Belle interview.
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