LE JOURNAL FRANCAIS''LIBERATION'' INCENDIE OUATTARA ET MET A NU SES INCOMPETENCES
Guerriers traditionnels dozos lors d'une visite d'Alassane Ouattara dans l'ouest du pays, le 23 avril. (Thierry Gouegnon. Reuters) Un an après l’accession de Ouattara au pouvoir, le pays reste divisé et n’arrive pas à sortir de la crise sociale et du tribalisme. Par FANNY PIGEAUD Correspondante à Abidjan Drôle d’ambiance à Abidjan : un an après la chute de Laurent Gbagbo et l’investiture d’Alassane Ouattara à la présidence, le 21 mai 2011, les Ivoiriens attendent toujours une reprise économique qui ne vient pas. Le Fonds monétaire international (FMI) table pourtant sur un taux de croissance de 8% pour l’année en cours. Et de nombreux potentiels investisseurs étrangers se pressent à Abidjan. Mais, pour l’instant, rien de bien concret à la clé. «L’activité ne décolle pas, l’argent ne circule pas. On n’arrive pas à se faire payer par nos clients, les chantiers sont à l’arrêt, regrette le gérant d’une PME installée dans le quartier des affaires du Plateau.