DECLARATION DU FRONTPOPULAIREIVOIRIEN RELATIVEMENT AU DERNIER RAPPORT DE L'ONU
Déclaration
005/2013
Relativement au rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la Côte d'Ivoire en date du 12 avril 2013
I. Rappel du contexte politique : Etat des lieux
Depuis
les bombardements franco-onusiens qui ont éjecté le président élu
Laurent Gbagbo du pouvoir, le 11 avril 2011, pour – nous avait-on répété
à l’envie – instaurer la démocratie, le président Alassane Ouattara, au
nom de qui et par qui – dixit Koné Zakaria un de ses chefs de guerre –
la rébellion a pris le armes, s’est méthodiquement engagé dans une
politique de la terre brûlée pour effacer le Front Populaire Ivoirien de la scène politique ivoirienne.
2011 :
- Déclenchement
d’une gigantesque chasse aux sorcières qui se poursuit encore par des
arrestations au quotidien de militants, sympathisants du FPI ou tout
citoyen pour toujours la même rengaine "d’atteinte à la sureté de l’Etat".
Résultats, 671 prisonniers politiques civils et militaires détenus dans
les pires conditions, sans jugement. A eux s’ajoutent les milliers de
détenus des prisons clandestines disséminées sur l’ensemble du
territoire national ;
- Confiscation des médias publics et des libertés de manifestations réprimées avec constance dans la terreur et le sang ;
- Exclusion du Front Populaire Ivoirien de l’Assemblée Nationale par des élections législatives aussi précipitées qu’injustes et non transparentes ;
2012 :
- Organisations
ciblées d’attaques du régime et de l’ONUCI par la branche armée du RDR,
sous la houlette du chef de la rébellion Guillaume SORO, en désignant
automatiquement du doigt le FPI comme responsable, sans la moindre
enquête ;
- Rédaction,
le 15 Octobre 2012 par les officines du pouvoir Ouattara, d’un rapport
prétendument attribué à des experts indépendants de l’ONU où le FPI est
accusé d’avoir partie liée avec tous les camps opposés dans la guerre au
Mali : Quelle absurdité !
2013 :
Tout ce montage grotesque s’effondre. Le château de cartes « Ouattarien » s’écroule et se réduit à rien, face à la pugnacité du Front Populaire Ivoirien
à l’international. Le pouvoir Ouattara est de ce fait contraint par ses
alliés au dialogue – dont il n’a jamais voulu – avec son opposition
significative, le FPI. Premier revers
Deuxième
revers, la quasi-totalité des ONG des droits de l’Homme brocardent le
régime Ouattara présenté unanimement comme un état de non droit,
caractérisé par des violations massives des droits de l’Homme, et qui
est tout sauf une démocratie.
Troisième
revers, l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges contre
Laurent Gbagbo à la Haye tourne quasiment au drame pour le pouvoir
Ouattara avec le laminage par la défense du président Laurent Gbagbo,
des actes d’accusations, pour faux et usage de faux.
Du
coup, le vrai visage du "messie démocrate" sorti tout droit des cuisses
du couple Jupiter FMI / Banque Mondiale, se révèle dans toute sa vérité
et nudité : mensonges et incapacité politique notoire. Le demi-dieu de
la haute finance internationale, "le wari fatchê" pour parler comme les
"ADOrateurs" se révèle bien incapable de faire la politique en Côte
d’Ivoire, et donc de diriger ce pays.
Un
pays qu’il n’a eu cesse d’attaquer depuis qu’il y a mis le pied en
1989, pour, selon ses propres termes, le rendre ingouvernable, avant de
se l’approprier au terme de plus d’une décennie de guerre qu’il a menée
tambour battant, avec à la clé des milliers de morts.
Aujourd’hui
la Côte d’Ivoire politique est coupée en deux. Le tissu social est
déstructuré. La pauvreté et le chômage galopants, la réconciliation au
point mort, le front social instable, avec le feu du mécontentement qui
couve, l’insécurité rapprochée devenue chronique, la démocratie en
panne. Les citoyens étouffent sous l’arbitraire, la répression au
quotidien et les discriminations ethno-tribales érigés en système de
gouvernance.
C’est
à ces problèmes fondamentaux que le chef de l’Etat devait s’attaquer
sans délai, hic et nun, ici et maintenant. Tournant le dos à ces
impératifs nationaux et déjà en campagne pour les présidentielles de
2015, le président Alassane Ouattara choisit de commanditer un rapport
auprès d’un "groupe d’experts" sur la Côte d’Ivoire pour polir son image
personnelle en détruisant celles de ses adversaires potentiels en vue
d’une gouvernance solitaire et absolue de la Côte d’Ivoire.
- Le Rapport du "groupe d’expert" sur la Côte d’Ivoire, au Conseil de Sécurité de l’ONU : un pamphlet de campagne électorale au profit d’Alassane Ouattara
2.1 Un rapport de diversion fondé sur de malsains partis pris
Le
rapport final, dit du groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire, établi en
application du paragraphe 16 de la résolution 2045 (2012) du Conseil de
Sécurité, a été publié le 17 avril 2013, et se structure autour de onze
chapitres. Ce rapport, parce qu’il biaise à la fois avec la réalité et
la vérité, mérite qu’on y prête attention pour que l’opinion nationale
et internationale qu’il vise à abuser soit prémunie contre les
subterfuges et évidents partis pris qu’il recèle. Qu’on en juge.
Le
premier constat que révèle l’examen de ses différents volets, est que
ce rapport dont la prétention affichée est de porter sur la Côte
d’Ivoire, ne porte nullement sur les vrais problèmes de la Côte d’Ivoire
qu’on vient de mettre en évidence. Il ne s’intéresse qu’à l’embargo sur
les armes, en rapport avec le contrôle douanier, et les finances que
généreraient les trafics d’or et de diamants, sous l’angle principal des
menaces de déstabilisation que représentent l’usage des armes contre le
régime Ouattara. Ce rapport vise in fine à protéger ce pouvoir.
De
ce fait, ce document ne parle que de tous ceux qui peuvent faire
ombrage au poulain de l’ONU Alassane Ouattara. C’est-à-dire de ceux qui
peuvent s’opposer, ou s’opposent à sa gouvernance jugée satisfaisante
par ces experts. Ils affirment avoir « constaté que les autorités ivoiriennes, sous la houlette du président Alassane Ouattara, avec la précision "élu démocratiquement" – comme pour s’en convaincre –
ont fait des progrès notables en matière de sécurité, avec
l’arrestation des membres du gouvernement Gbagbo qui opéraient depuis le
Ghana ». (Paragraphe 3 page 5)
Flagrant délit de parti pris. Pro Gbagbo = insécurité, FRCI/Dozo = sécurité.
Concernant
les progrès accomplis en matière de lutte contre l’impunité : le procès
du Général Dogbo Blé Brunot, qualifié de procès majeur par ces experts,
est à leurs yeux "une avancée non négligeable" (Paragraphe 9
page 6). L’impunité dont jouissent tous les criminels de guerre
pro-Ouattara n’est donc pour ces experts, que justice.
Par ailleurs, ce groupe d’experts a "constaté que la réconciliation politique entre les partis ivoiriens était en progrès"
(Paragraphe 3 page5). C’est à se demander s’ils parlent de cette même
Côte d’Ivoire où nous vivons, et où la réconciliation, de l’avis de
tous, est en panne sèche. Ces experts à l’évidence ne voient et ne
disent que ce qui peut faire plaisir à leur commanditaire.
Mais
il n’y a pas que ces incongruités. Dans le traitement même qu’ils font
de la question centrale de leur rapport, l’embargo sur les armes, le
déséquilibre des informations est tel que l’on en vient à se demander si
ce travail est véritablement l’œuvre d’intellectuels dignes de ce nom,
ou de mercenaires de la plume recrutés à la petite semaine, pour
accomplir de basses œuvres sans scrupules et état d’âme.
Le
chapitre VI du rapport intitulé "Armes" comprend au total cinq volets
développés sur douze pages (page 9 à 22), et comporte 74 paragraphes
dont 44, soit plus de 60% du texte, consacrés aux violations de
l’embargo dont se seraient rendus coupables depuis 2009 le président
Laurent Gbagbo et ses partisans après la chute de son régime. Seulement
10 chapitres sur 74 concernent les Forces Nouvelles, soit 12% ; les
violations du gouvernement Ouattara sont traitées dans 13 chapitres soit
18% et 7 chapitres aux particuliers, soit 9%.
C’est
là le premier aspect de ce déséquilibre que révèle la production
linéaire du texte, et qui montre déjà à ce niveau, l’acharnement de ces
"experts" sur les pro-Gbagbo. En poussant un peu plus la réflexion, l’on
s’aperçoit très vite que dans leur désir forcené de démontrer que les
pro-Gbagbo constituent une espèce politique vénéneuse à exterminer, ils
se sont employés avec force détails à décrire, les allées et venues des
membres de ce qu’ils ont baptisés "l’aile radicale du mouvement
pro-Gbagbo". Pour étayer leurs affirmations péremptoires ils ne
s’appuient que sur des formules vagues, passe partout, du genre "selon
des sources fiables" sans les identifier, ou "d’après les informations
fournies par l’ONUCI, ou celles dont dispose le groupe
d’experts".
S’agissant
de ses sources d’informations, le chapitre deux du rapport indique
relativement à la méthodologie de l’enquête, au paragraphe 10 que "le
groupe d’experts a, en priorité, mené des enquêtes de terrain, en Côte
d’Ivoire et dans les Etats voisins. Il a également examiné les éléments
de preuves fournis par les organisations nationales, régionales et
internationales, et entreprises privées". Et pour tenter de montrer sa bonne foi, le groupe d’experts souligne au paragraphe 12 de son rapport ceci " ses
conclusions relatives à des Etats, des particuliers et des entreprises,
ont été autant que possibles, portées à l’attention des intéressés et
qui ont eu la possibilité d’y répondre ".
Deuxième
aspect du déséquilibre de l’information, le groupe d’experts avoue
avoir contacté toutes les sources possibles d’information, à l’exclusion
du Front Populaire Ivoirien, le parti fondé par le président
Laurent Gbagbo et qui a inspiré toute sa politique et les actes posés.
Pourquoi le Front Populaire Ivoirien en particulier et les pro-Gbagbo
sur qui porte l’enquête, ont été à priori considérés comme des sources
non fiables par le groupe d’experts ? Toute démarche judiciaire
ordinaire exige que tout présumé coupable soit entendu avant d’être
condamné s’il y a lieu. Or la constance des rapports prétendument
établis par des experts de l’ONU sur la Côte d’Ivoire, est que les
pro-Gbagbo sont des coupables à priori, qu’ils évitent soigneusement
d’approcher encore moins d’entendre, d’écouter et de comprendre. Là se
trouve le parti pris fondamental de l’ONU en Côte d’Ivoire et qui
explique que, de forces dites impartiales, l’ONUCI soit devenue et reste
encore aujourd’hui, une force belligérante, donc non crédible et ses
experts disqualifiés pour parler de la Côte d’Ivoire.
2. 2 De la diabolisation permanente du FPI à celle du rebelle Soro et ses com-zones
De
fait, les officines du pouvoir Ouattara, commanditaires et
inspiratrices de ce rapport ont désormais fait leur choix dans la guerre
larvée de succession à Alassane Ouattara, en optant de brocarder et de
vouer aux gémonies Guillaume Soro et ses com-zones des Forces Nouvelles,
mis dans le même sac que le FPI, comme des comploteurs.
Voici ce que dit à cet effet le rapport dans son paragraphe 30 page 10 « Au
moment de l’attaque du camp militaire d’Akouédo, le 06 août 2012, le
groupe d’experts a reçu des informations fiables sur les constats
établis entre le commandement militaire de l’aile radicale du mouvement
pro-Gbagbo au Ghana et de hauts représentants des ex-Forces Nouvelles,
notamment leur ancien Secrétaire Général, Guillaume Soro, actuellement
président de l’Assemblée Nationale et son proche conseiller et directeur
du protocole, Kamagaté Souleymane, alias "Soul to Soul" ».
Voilà
le Front Populaire Ivoirien désormais allié des Forces Nouvelles de
Guillaume Soro, alors que dans le précédent rapport de l’ONU, ce même
parti avait été associé à tous les camps qui s’opposent dans la guerre
au Mali, tout cela par la seule volonté des experts commandités par
Alassane Ouattara.
Si
l’attaque du 6 août 2012 du camp d’Akouédo, qui a servi de déclencheur
au pouvoir pour opérer des arrestations massives au sein des pro-Gbagbo à
commencer par Laurent Akoun, Secrétaire Général du FPI, a été opérée de
concert avec les Forces Nouvelles, le pouvoir Ouattara devrait pouvoir
tirer les conséquences de cette nouvelle donne et agir équitablement.
Mais il ne le peut parce que, comme le note aussi ce rapport (paragraphe 4 page 5) de 2011 à 2012, « d’anciens
combattants des Forces Nouvelles ont étendu leur influence économique
et politique : d’anciens commandants de zone ayant à leur actif un
nombre notable de violations du droit international humanitaire, ont
rejoint les rangs ordinaires des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire
(FRCI). Des individus comme Martin Kouakou Fofié (qui est sur le coup de
sanction de l’ONU depuis 2006), Ouattara Issiaka (alias "Wattao"), Hervé Touré (alias "Vetcho"), Koné Zakaria et
Chérif Ousmane, ont tous été promus à des postes stratégiques de
commandement. Ils ont également des contingents sous leurs ordres et
d’importantes quantités d’armes
(et de matériel connexe) entre leurs mains ; (…) sans pour autant que
ceux-ci abandonnent leurs activités économiques prédatrices de seigneurs
de guerre, qu’ils ont à présent étendus à l’ensemble du territoire
ivoirien (paragraphe 5 page5).
Comment procèdent-ils ? Les rédacteurs du rapport précisent (paragraphe 102 page 23) que « la
raison en est l’existence d’un réseau militaro-économique au sein de
l’administration, qui profite de la contrebande et d’un système
d’imposition parallèle ». Le réseau, souligne le rapport (paragraphe 151 page 29) « a
adopté des méthodes de taxation analogues à celles utilisées par "La
Centrale", l’ancien organisme responsable du trésor au sein des Forces
Nouvelles, bien qu’il opère de manière plus discrète ».
« Le réseau (paragraphe 152 page 30) maintient un
monopole sur l’utilisation des armes par l’armée nationale. Il entrave
la capacité des autres autorités, comme la police, la gendarmerie, les
services de douanes et la police maritime et forestière de s’acquitter
efficacement de leurs responsabilités ».
Pour
le fonctionnement de son système de taxation parallèle pour différents
types d’activités commerciales, en ce qui concerne l’agriculture (cacao,
coton, noix de cajou), le transport, l’or le diamant, « le réseau a
fait appel dans toutes les grandes villes du pays à des anciens
étudiants de la ville de Bouaké pour gérer ses recettes (Cf. chapitre 7 paragraphe 153 page 30) ».
Notons enfin que ce que ce rapport indique bien que ce « réseau n’hésiterait pas à recourir à la force s’il en jugeait le besoin (paragraphe 102 page 23) ».
L’enjeu est de taille parce que le paragraphe 103 page 23 précise que « la croissance limitée des taxes et droits sur
les marchandises exportées par la Côte d’Ivoire, tient pour partie aux
effets de la contrebande. Entre 2011 et 2012, la contrebande de cacao a
représenté 153 000 tonnes soit des pertes de 400 millions de dollars
environ 25 milliards de francs CFA (paragraphe 112 page 24) ».
En
d’autres termes, le pouvoir Ouattara à travers ces experts, dénonce
l’existence d’un Etat bis en Côte d’Ivoire dirigé par Guillaume Soro et
ses com-zones qui sont forts économiquement, militairement et
politiquement. Mais curieusement si sur le chapitre achat des armes et
financement des activités, les auteurs du rapport se sont montrés très
prolixes s’agissant des pro-Gbagbo avec même des indications sur les
origines soudanaise, iranienne, israélienne, chinoise, russe des armes
etc. et force détails sur même le calibre des munitions et
leur nombre, pour ce qui est de l’armement des Forces Nouvelles, le
rapport est quasiment muet. Il se limite à dire que les armes sont
venues du Burkina Faso « début 2011 transportées par au moins six camions jusqu’à la
zone de Katiola » (paragraphe 70 page 18).
Mais
il n’est un secret pour personne que le Burkina Faso, qui n’a pas
d’usine d’armement, n’a été qu’une couverture, un lieu de transit
d’armes durant toute cette guerre. Alors questions. D’où viennent ces armes ? De quels pays ? Qui en a assuré le financement ? Avec quels moyens ?
Et
cela avant et depuis le déclenchement de la guerre en septembre 2002.
Ce sont là les questions essentielles qui s’attaquent à l’origine de la
guerre, et non à ses effets que sont entre autres l’embargo sur les
armes.
Le
groupe des experts esquivent ces questions dont les réponses risquent
d’emporter le commanditaire de ce rapport qui veut se débarrasser d’une
rébellion qui l’a porté au pouvoir.
D’ailleurs
que peut faire Alassane Ouattara, même devenu aujourd’hui président de
la République, contre la contrebande des Forces Nouvelles et leur réseau
militaro-économico-politique. Cette contrebande existe depuis 2002, il
ne l’a jamais dénoncé, l’ONU non plus. C’est la contrebande en tout
genre, cacao, diamant, or, coton qui équilibre le budget du Burkina Faso
depuis 2002. Ce pays sahélien est devenu producteur de cacao, mais le
rapport n’en parle pas. C’est la contrebande orchestrée par "La
Centrale" qui a pris le relais du financement de la guerre dont Alassane
Ouattara a profité pour accéder au pouvoir d’Etat. Avec l’existence de
cette contrebande dans une Côte d’Ivoire coupée en deux, et que dénonce
aujourd’hui Ouattara et ses experts, Laurent Gbagbo a gouverné
pendant plus d’une décennie la Côte d’Ivoire avec des budgets
sécurisés.
Le
président Ouattara est donc très mal placé pour dénoncer la contrebande
des Forces Nouvelles par ses experts interposés. C’est un juste retour
des choses, l’arroseur arrosé.
De même que peut faire l’ONU contre une rébellion qu’elle a couvée, adoubée et portée au pouvoir. Rien.
Ce
rapport des prétendus experts sur la Côte d’Ivoire relève en définitive
d’une diversion. Il s’agit de divertir, au sens de distraire, détourner
l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les vrais
problèmes de la Côte d’Ivoire énoncés plus haut dans l’état des lieux.
Publié
curieusement au même moment où Alassane Ouattara annonce sa candidature
aux présidentielles de 2015, il constitue un élément de campagne visant
à disqualifier dans le même élan celui qui l’a fait roi, Guillaume Soro
d’une part, et de l’autre le Front Populaire Ivoirien dont il a
si viscéralement peur qu’il s’obstine, dans sa diabolisation devenue une
rengaine, à voir le FPI dans des élections auxquelles il n’a pas
participé.
A
cet effet il est frappant de constater que ce rapport ne fait nullement
état du moindre reproche encore moins de la moindre faute commise par
Alassane Ouattara durant ces deux ans de gouvernance pourtant
désastreux. Il fuit en permanence son peuple, les travailleurs en
particulier en se réfugiant dans l’esbroufe pour cacher sa peur.
L’esquive et la communication internationale mensongère dont ce rapport
en sont une preuve patente.
Fait à Abidjan, le 15 mai 2013
Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard
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